La section syndicale CFE-CGC pèse d’autant plus dans les négociations avec Software AG qu’elle représente un grand nombre de collaborateurs. Outre les voix reçues lors des élections professionnelles tous les 4 ans, le poids de notre équipe dépend aussi du nombre de personnes qui font la démarche d’adhérer à la CFE-CGC, le syndicat des cadres et de l’encadrement.
Nous affichons la volonté de réconcilier un syndicalisme moderne, responsable et constructif avec le plus grand nombre.
Revisitons les préjugés…
RAISON 1. Les syndicats, c’est ringard !
Si vous pensez que les syndicats ne sont pas adaptés aux problèmes de notre époque et que notre équipe n’est pas en phase avec vos préoccupations, alors il ne tient qu’à vous pour que ça change. Comment ? Eh bien, la meilleure façon c’est d’y adhérer afin de modifier ce que vous pourriez trouver ringard. Et croyez-le, nous sommes preneurs !
RAISON 2. Je n’ai pas le temps.
C’est sûr, on n’a jamais le temps. Sauf que, quand on a un problème, on est content de trouver un délégué syndical qui a le temps de vous aider. Au fait, vous êtes-vous demandé comment il fait, lui, pour trouver ce temps qu’il vous consacre en parallèle de son travail ? Oui, notre équipe est exclusivement composée de collaborateurs en prise avec la réalité! Dans tous les cas, adhérer à la CFE-CGC ne consomme pas de temps en soi : vous êtes libres de vous impliquer à la dose que vous souhaitez dans les travaux de notre équipe.
RAISON 3. Cela risque de nuire à ma carrière.
La seule chose qui puisse nuire à une carrière, c’est le manque de compétence ou la faute professionnelle. D’ailleurs, libre à vous de communiquer autour de votre adhésion : celle-ci demeure en effet confidentielle si vous ne souhaitez pas prendre en plus un rôle de représentant du personnel.
RAISON 4. C’est trop cher !
Tout d’abord, votre cotisation est déductible des impôts à 66 %. Ainsi, pour une adhésion à la CFE-CGC le coût mensuel revient moins cher qu’une place de cinéma. Dans la vie professionnelle, qui peut jurer qu’il n’aura jamais besoin d’aide ou de conseils ?
RAISON 5. Je préfère traiter directement avec ma hiérarchie.
Tant mieux, mais il peut aussi se produire que la hiérarchie en question refuse de vous écouter ou vous entende sans vous écouter. Sans parler du fait que votre hiérarchie directe n’a souvent aucune prise sur les décisions pouvant vous affecter : notre équipe peut, elle, négocier officiellement avec les décideurs et remonter anonymement et collectivement vos préoccupations. Rappelez-vous que l’union fait la force.
RAISON 6. C’est trop politisé !
Nous ne parlerons pas ici de l’ensemble des syndicats, mais, pour parler de la CFE-CGC, nous défendons uniquement les intérêts professionnels et sociaux des cadres et de l’encadrement que nous représentons. Nous assumons notre mission forts de compétences économiques et sociales et à l’exclusion de toute considération politique, comme d’ailleurs philosophique et religieuse. Nos militants viennent d’horizons différents et la couleur d’un gouvernement n’a jamais été un frein pour lui dire ses quatre vérités quand nous estimons sa politique néfaste pour le salarié.
RAISON 7. Défiler dans la rue en hurlant des slogans, ça ne me dit rien !
À nous non plus ! D’ailleurs si vous suivez un peu l’actualité sociale vous constaterez que la CFE-CGC n’appelle que très rarement à manifester et encore moins souvent à la grève : nous préférons la voie du dialogue constructif.
Et vous seriez surpris de savoir qu’un syndicat emploie ses délégués à bien d’autres missions pour faire tourner les organismes paritaires comme : les Prud’hommes, la CAF, la Sécurité Sociale, le FONGECIF, les caisses de retraite complémentaires, la commission nationale de la formation au sein de l’Éducation Nationale… Voilà quelques rôles pour lesquels la CFE-CGC est mise à contribution.
RAISON 8. Les syndicats sont trop mous !
C’est facile de conspuer patrons et ministres (« tous pourris »). Mais par expérience, ce ne sont pas les partenaires les plus acerbes qui sont le plus à même de porter vos revendications et d’être entendus. Nous dialoguer de manière responsable et critiquer de manière constructive. La notion d’échanges entre partenaires sociaux ne signifie pas pour nous une partie de bras de fer. Et comme nous ne sommes pas en cogestion, la seule façon d’avancer est de faire des propositions gagnant-gagnant. Les négociations doivent se dérouler dans un contexte de respect mutuel : en l’absence d’écoute, il n’y a pas de négociation. L’action en justice doit parfois être envisagée et nous nous appuyons sur nos avocats lorsque le droit n’est pas respecté. Reste que trouver une solution par le dialogue reste préférable… et plus rapide !
RAISON 9. Je ne veux pas m’engager.
Quelle tentation de se dire : « je suis au-dessus de la mêlée ! ». Mais c’est trop tard : dès la signature de votre contrat de travail, vous vous êtes engagé. Après, vous avez le choix entre subir sans broncher ou vous associer à ceux qui ont les mêmes objectifs que vous et qui se sont donnés les moyens de réagir et d’agir ensemble dans toutes les situations.
RAISON 10. Ce sont les leaders qui décident et la base n’est pas écoutée !
Nous ne sommes pas une équipe où des chefs balancent des mots d’ordre devant être appliqués sans discuter et sans réfléchir. Nos armes favorites sont le dialogue, la concertation et la négociation. Elles ont permis de faire avancer bien des dossiers dans l’entreprise. Chaque voix compte quand il s’agit de prendre une décision ou quand il s’agit de définir des priorités dans nos revendications.
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