Lundi, après le rejet des motions de censure par le Parlement, le projet de réforme des retraites a été officiellement adopté. A quoi peut-on désormais s’attendre ?
Les motions de censures déposées par les oppositions pour renverser le gouvernement d’Élisabeth Borne n’ont pas obtenu de majorité ce lundi 20 mars. La réforme des retraites est donc adoptée mais devra encore passer plusieurs étapes.
Les députés débattent, ce lundi 20 mars 2023, dans l’après-midi, des deux motions de censure déposées par les oppositions, à la suite du 49-3 déclenché par le gouvernement sur les retraites. Fortes tensions assurées.
C’est acté. La Première ministre Élisabeth Borne, a utilisé, ce jeudi 16 mars 2023, le 49.3 pour faire passer la réforme très controversée des retraites. Place maintenant à l’opposition et aux motions de censure à l’Assemblée nationale. Sans compter les mobilisations dans la rue, ce week-end et jeudi prochain.
Le très impopulaire projet de réforme des retraites, qui suscite depuis janvier grèves et manifestations, est soumis ce jeudi 16 mars 2023 à un ultime vote du Sénat et de l’Assemblée nationale par le gouvernement déterminé à le faire adopter au cours de cette journée décisive.
L’intersyndicale décide de poursuivre la mobilisation et appelle à des rassemblements, syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grèves et manifestations le jeudi 23 mars prochain.
L’intersyndicale appelle solennellement les parlementaires à voter contre le projet de loi. Ce refus serait ainsi conforme à la volonté générale qui s’est exprimée largement dans le débat public.
Mercredi sous haute tension au Palais Bourbon: sept députés et sept sénateurs ont commencé à se réunir à huis clos pour chercher un compromis sur la réforme des retraites. Un accord indispensable à la veille d’un éventuel vote final à l’Assemblée, à haut risque pour l’exécutif. Une huitième journée d’action a débuté à l’appel de…
Sept sénateurs et sept députés vont tenter de trouver un texte commun sur la réforme des retraites.
Les ministres se succèdent dans les médias pour assurer que le gouvernement ne souhaite pas un recours au 49.3, cet article qui permet d’adopter un texte à l’Assemblée sans vote. Mais, au vu de l’étroitesse de sa majorité, il n’est pas exclu qu’il y soit contraint.
