Mettre « la France à l’arrêt » : les huit syndicats unis contre le projet de réforme des retraites du gouvernement ont promis ce mardi 21 février 2023 que la journée de mobilisation du 7 mars sera « la plus forte » depuis le début du mouvement.
Comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février, l’intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l’arrêt le 7 mars prochain en appelant à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève.
Après l’examen au Sénat, où la majorité de droite et du centre entend bien aller au bout de la réforme des retraites, 7 députés et 7 sénateurs tenteront de trouver un texte commun lors d’une commission mixte paritaire (CMP). Après les débats tronqués à l’Assemblée, beaucoup se jouera dans cette CMP.
Après deux semaines de débats électriques à l’Assemblée, les sénateurs vont s’emparer de la réforme des retraites à partir du 28 février.
En période de vacances scolaires pour une partie du pays, et après quatre précédentes journées de mobilisation, les manifestants étaient beaucoup moins nombreux, jeudi. Un recul anticipé par les syndicats, qui appellent à faire de la prochaine mobilisation, le 7 mars, un succès national.
Deux journées de mobilisation nationale sont déjà prévues, les 16 février et 7 mars. Alors que cette dernière journée marquera un point d’orgue, comment entretenir le mouvement ces trois prochaines semaines ?
L’assemblée nationale, qui examine le projet de loi de la réforme des retraites, a voté contre son article 2, mardi 14 février 2023, après la défection de la droite. Jugé inadapté, l’article prévoyait la création d’un « index seniors » dans les entreprises pour améliorer « la place des salariés en fin de carrière ».
François Hommeril affirme que le rassemblement de samedi “était massif, une fois de plus”. Une quatrième mobilisation contre la réforme des retraites qui a “rassemblé partout en France”, selon le président de la CFE-CGC.
L’intersyndicale appelle les Français à se mobiliser “dans tous les secteurs” si le gouvernement ne retire pas son projet de réforme des retraites d’ici là.
Si gouvernement et parlementaires restaient sourds, l’intersyndicale appellerait à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt le 7 mars.
