La CFE-CGC entend soutenir l’encadrement, acteur majeur de l’organisation et de l’utilisation du télétravail, dans la mise en œuvre de ce mode d’organisation du travail.
Trouver un équilibre entre souplesse dans l’organisation de son travail et nécessité de sauvegarder un collectif de travail, est un impératif qui nourrit la philosophie de la CFE-CGC sur le télétravail.
La CFE-CGC affirme que des évolutions sont nécessaires sur la définition du télétravail, sur la mesure de la charge mentale de travail, ainsi que sur la formation des acteurs et l’organisation que cela sous-tend.
Plus particulièrement, il est indispensable d’accompagner l’encadrement de proximité dans la mise en place opérationnelle du télétravail (maintient d’un collectif de travail, management à distance, …), afin qu’il puisse assumer son rôle de responsable hiérarchique et d’animation.
Par ailleurs, la CFE-CGC ne transige pas avec la santé des salariés et s’oppose au fractionnement des temps de repos. Elle propose de négocier une plage de travail élargie qui permette le fractionnement du temps de travail.
Pour toutes ces raisons, la CFE-CGC porte plus particulièrement les préconisations suivantes issues de la concertation :
– La clarification de règles juridiques applicables au télétravail,
– L’articulation entre télétravail régulier et occasionnel,
– L’organisation du temps de travail,
– L’impact sur l’encadrement de proximité, et la nécessité de relations basées sur la confiance.
Au-delà de ces éléments qui ont fait consensus durant la concertation, la CFE-CGC propose dans le document de synthèse « Télétravail, s’organiser autrement », ses positionnements.
La CFE-CGC réitère par ailleurs son souhait de voir s’ouvrir une négociation interprofessionnelle sur le télétravail, qui n’est qu’une marque visible de l’évolution numérique de notre économie sur notre façon de travailler.
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