Alors que l’enjeu principal de la négociation formation est de mettre en place des nouvelles règles, des outils pour mieux articuler autonomie des actifs et intérêt collectif, de garantir un accompagnement performant dans un cadre collectif rénové, la partie patronale ajourne pour la deuxième fois d’affilée une séance de négociations pour cause de différend avec les régions sur le financement de l’apprentissage !
La CFE-CGC ne peut que regretter une telle situation.
Alors que les enjeux d’un apprentissage de qualité sont reconnus par tous, un combat décisif se tient sur la maîtrise des flux financiers entre les régions et le patronat, faisant fi de toute vision et de toute prise en compte de l’intérêt général.
Toute notre énergie devrait être focalisée sur les évolutions nécessaires afin d’assurer une lutte efficace contre les obsolescences de compétences, l’acquisition de nouvelles compétences, des reconversions professionnelles fluides, les organisations syndicales ont les yeux rivés sur la réouverture ou non des négociations dans un calendrier extrêmement contraint.
C’est incompréhensible.
Manifestement, le patronat est prêt à sacrifier l’évolution nécessaire des outils de formation des 20 millions d’actifs du privé et les régions à sacrifier une partie de la jeunesse française en obérant la mise à niveau et la pérennité d’établissements via le gel dès à présent des investissements.
Patronat et régions doivent se montrer à la hauteur des enjeux globaux. La CFE-CGC ne peut que les inciter à rentrer dans le 21eme siècle et à comprendre que sans coopération et co-construction rien ne sera possible.
La CFE-CGC ne peut que les exhorter à revenir à la raison sur ce dossier stratégique. Afin que le pays puisse être en capacité de s’adapter et permettre la montée en compétences de l’économie française. Cela pour accroître l’employabilité des salariés et restaurer la compétitivité de la France.
Contact Presse et Institutions – Pierre JAN : 01 55 30 12 92 – 06 32 05 69 02 – pierre.jan@cfecgc.fr