Temps fort fédéral, le 48e congrès de la CFE-Energies, organisé à Saint-Etienne du 13 au 15 juin, a été le théâtre de riches échanges face aux mutations qui agitent le secteur. En présence de 400 congressistes, du président confédéral et de William Viry-Allemoz, réélu secrétaire général, la fédération a dressé les grandes orientations de la prochaine mandature. François Hommeril a également commenté la riche actualité sociale nationale.
Trois jours de débats devant 400 congressistes issus de tous les secteurs d’activité et de toutes les entreprises de la branche des IEG : le 48e congrès de la CFE-Energies, seconde organisation syndicale de la branche professionnelle des Industries électriques et gazières en France (300 000 salariés et retraités), a été salué par François Hommeril.
- « La CFE-CGC pèse dans le débat national, à la mesure du talent de ses militants »
Présent le 15 juin au contact des militants, le président confédéral a chaleureusement félicité la nouvelle équipe dirigeante. Avant – actualité nationale oblige – de commenter la concertation ouverte par le gouvernement avec les partenaires sociaux dans le cadre de la réforme du travail : « La CFE-CGC est prête à travailler sur tous les freins à l’emploi, mais elle considère que la réforme du Code du travail est un faux-nez qui n’aura aucun impact sur l’emploi. Pendant cette concertation, la CFE-CGC sera comme toujours force de propositions et rigoureuse. Notre organisation pèse dans le débat national, à la mesure du talent de ses militants. »
Réélu secrétaire général pour la mandature 2017-2020, William Viry-Allemoz sera accompagné d’Hélène Lopez et de Florent Latreille, respectivement élus secrétaire générale adjointe et trésorier national. Le trio fédéral a réaffirmé sa fidélité aux valeurs historiques de la CFE-Energies pour un syndicalisme républicain, non-dogmatique et indépendant, attaché au respect des différences, à l’équité et à la solidarité.
- Les IEG : un atout pour l’avenir énergétique de la France et de l’Europe
Temps fort d’une organisation née en 1938, ce 48e congrès fédéral organisé à Saint-Etienne, berceau de la révolution industrielle française, était en effet placé sous le thème “Energies en transition(s)”. Une thématique incontournable tant les activités de l’énergies sont aujourd’hui impactées par la transition numérique et l’adaptation permanente au contexte législatif et réglementaire.
En présence de nombreux partenaires et de deux grands témoins (Michel Héry, chargé de mission à la direction des applications de l’INRS, et Jean-Bernard Lévy, PDG du groupe EDF), plusieurs tables rondes et ateliers ont jalonné ces trois journées de débats pour illustrer combien les IEG constituent un atout pour l’avenir énergétique de la France et de l’Europe.
- “Anticiper aujourd’hui pour travailler demain”
En amont de l’événement, William Viry-Allemoz avait fixé la feuille de route : “Ne pas oublier qui nous sommes et d’où nous venons, nous adapter au monde qui change, appréhender sans crainte, sans fatalisme et avec la volonté ferme de préserver notre héritage : c’est ainsi que nous devons engager la réflexion sur ces transitions qui nous impactent. Anticiper aujourd’hui pour travailler demain.”
Accords sur l’épargne salariale, santé au travail, équilibre des temps de vie, égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, intégration des personnes handicapées, emploi des seniors… La CFE-CGC Energies, qui célèbrera l’an prochain son quatre-vingtième anniversaire, continuera d’œuvrer dans toutes les négociations relatives aux grandes questions de société.